C’est celle du «craking», qui a fait notre réputation, donc sans doute celle que vous connaissez le mieux!

Elle est mécaniste, elle consiste à résoudre manuellement tous les obstacles mécaniques à la circulation, en libérant les blocages articulaires, elle se base sur les lois de la biomécanique.
Le point de départ de cette démarche est la colonne vertébrale puisqu’elle est le support du système nerveux, ce dernier contrôlant la circulation sanguine, la régulation sympathique, la tonicité musculaire, les hormones…

Le fonctionnement d’un organisme vivant est la résultante d’antagonismes ; pour l’ostéopathe, c’est une oscillation mécanique. En effet, lorsque nous affirmons que la plupart des éléments de structure doivent être libre, cela veut dire qu’ils doivent pouvoir osciller sans entraves autour d’une position moyenne qui est sa localisation anatomique normale.

Le traitement consiste à corriger la dysfonction à l’aide d’un trust, mouvement de faible amplitude et grande vélocité, dans le sens contraire à la restriction.

Bien effectuée, sur une articulation non inflammée, cette technique n’est d’aucun danger!

Mais d’ailleurs, c’est quoi ce « crack » qu’on entend?

Eh bien non, ce n’est pas le frottement des surfaces articulaires comme on pourrait l’imaginer! Il s’agit en fait d’un brusque changement de pression dans l’articulation lors de sa manipulation entrainant la libération de bulles de gaz dans le liquide synovial, d’où ce bruit caractéristique qui fait parfois froid dans le dos! ^^


Oublions donc ces idées reçues :

→ L'absence de son ne signifie absolument pas que la manipulation a échoué. Il faut juste s'assurer de l'effet positif de la manipulation en retestant l'articulation manipulée afin de s'assurer que cette dernière ai bien récupéré sa mobilité.


→ Aucune étude n'a pu démontrer le développement d'arthrose suite à des "craquements" répétés.